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 Jeudi 19 décembre 

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Met Dieric Bouts

L’idée développée par André Delvaux est de mettre le peintre et le cinéaste en parallèle, tous deux artistes travaillant sous contrat. Rapprochés par une situation économique identique, hommes d’un même pays, la Flandre, leurs sensibilités communes dialoguent pendant tout le film. Se déroule devant nous l’oeuvre de chacun : Bouts avec 'Le jugement dernier' et 'La cène', Delvaux avec sa mise en scène qui est recherche de traces et de permanences. Cette proximité par-delà les époques et les pratiques artistiques confère au film toute sa grâce et suscite une grande émotion. La notion d’époque - l’écart de quelques siècles - est gommée au profit de celle de la permanence et du regard. Nous sommes devant deux artisans qui veulent mettre dans leur cadre un certain nombre d’éléments, découper l’espace d’une manière précise, représenter une réalité qui les touche parce qu’elle dit l’angoisse de la mort et la douceur de la vie. Le texte du film, à la fois scénario et commentaire (chose rare), s’écoute comme un poème. Le montage fait naître une syntaxe de phrase-image. La musique est composée comme un son et, inversement, tout son devient musique.

 

Un film réalisé par André Delvaux

Année : 1975

Durée : 30’

Pays : Belgique

Miracle dans la loggia : la Vierge

du Chancelier Rolin

L’idée développée par André Delvaux est de mettre le peintre et le cinéaste en parallèle, tous deux artistes travaillant sous contrat. Rapprochés par une situation économique identique, hommes d’un même pays, la Flandre, leurs sensibilités communes dialoguent pendant tout le film. Se déroule devant nous l’oeuvre de chacun : Bouts avec 'Le jugement dernier' et 'La cène', Delvaux avec sa mise en scène qui est recherche de traces et de permanences. Cette proximité par-delà les époques et les pratiques artistiques confère au film toute sa grâce et suscite une grande émotion. La notion d’époque - l’écart de quelques siècles - est gommée au profit de celle de la permanence et du regard. Nous sommes devant deux artisans qui veulent mettre dans leur cadre un certain nombre d’éléments, découper l’espace d’une manière précise, représenter une réalité qui les touche parce qu’elle dit l’angoisse de la mort et la douceur de la vie. Le texte du film, à la fois scénario et commentaire (chose rare), s’écoute comme un poème. Le montage fait naître une syntaxe de phrase-image. La musique est composée comme un son et, inversement, tout son devient musique.

 

Un film réalisé par André Delvaux

Année : 1975

Durée : 30’

Pays : Belgique

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